J’ai conçu une carte des futurs du travail en 2050 dans le cadre d’une mission de ma société Curiouser (oui, on y fait aussi des ateliers de prospectives). Et dans ce cadre, il a fallut réaliser des futurs « radicaux ». Pourquoi radicaux ? Le but étant d’utiliser cette carte comme un outil de réflexion (et non de prédiction), il est plus intéressant d’avoir des scénarios extrêmes que des possibilités en demi-teinte.
Et je me suis donc dit que ces résultats pouvaient t’intéresser, ô toi le lecteur de NovFut, amateur du futur, tellement ils sont corrélés voire imprégnés de Science-Fiction. Bonne lecture.
Du futur du travail au futur de l’humanité
Lorsqu’il m’a été demandé de réfléchir au futur du travail, je me suis plongés dans l’existant (pourquoi refaire ce qui a déjà été fait ?) et j’en ai tiré deux constats :
Le premier constat, surprenant, a été de constater l’angélisme des consultants et professionnels de la prospective sur le sujet du travail du futur : “le travail du futur sera connecté, collaboratif, spatial, green, et blablabla…” Ce qui rend le travail du futur hypra-mega-cool, bourré de valeurs positives et de développement personnel. La règle semblant être chez ces consultants de ne surtout de pas parler des choses qui fâchent, comme par exemple la vague massive de techno-chômage absolument inéluctable, le développement de la gig économie déjà en cours, la dégradation environnementale qui continue et la misère sociale qui en découle, etc.
L’autre constat, attendu celui-là, c’est l’absence de pensée systémique dans la plupart de ces visions très linéaires du travail. Le travail du futur sera forcément hypra-connecté parce qu’aujourd’hui nous sommes hyper-connectés. Il sera forcément green parce que sinon on est foutu. Il sera forcément horizontal parce que la hiérarchie c’est so 90’s. Il sera forcément artificiel parce que c’est ChatGPT qui me l’a dit.
Bref, on prend les tendances existantes et on le projette vers l’avenir. Résultat : des futurs simplissimes, évidents, sans intérêt.
Face à ces 2 constats, mon travail s’est attaché d’une part à m’efforcer de travailler sur tous les futurs, même les plus terribles (ceux qu’on a pas envie de voir advenir) et d’autre part, tenter de relier les scénarios entre eux à travers des certitudes, des évènements inéluctables et aussi à travers des oppositions, des “points de bascule”.
Le résultat, le voici ci-dessous. Une carte à la créa améliorable (mais le temps m’a manqué) qui part de choix de 2025 pour arriver à 14 futurs différents en 2050.
Je vous présente donc (rapidement) ces 14 futurs de 2050 que j’ai classé en 3 catégories : les terribles futurs, les futurs en demi teinte et les futurs désirables
Les terribles futurs
On préférerait ne pas y penser. D’ailleurs ils sont absents des discours politiques et médiatiques tellement leurs perspectives sont effrayantes. Hélas, ce n’est pas en niant des réalités possibles que celles-ci vont disparaître.
Extinction
Comme disait Jean-Louis Aubert, voilà, c’est fini. S’imaginant immortels, les humains ont mal joué et perdus. Ils vont laisser la place aux prochains habitants de la terre (si elle n’est pas définitivement rendue invivable). Après cinq extinctions massives sur notre terre, voilà donc la sixième : celle des humains. Pas une grande perte faut croire.
Quelques œuvres de SF :
- On the Beach (Nevil Shute, 1957). Un groupe de survivants attendent l’arrivée de radiations mortelles qui déciment l’humanité.
- Interstellar (Christopher Nolan, 2014). Après un écocide, l’humanité n’a plus le choix et doit s’exiler dans les étoiles pour survivre.
Terra resilis
Un futur post-apocalyptique qu’on connait bien : stagnation scientifique, augmentation des conflits armés, débordements de la violence et même cannibalisme.
Tout ce que la science-fiction nous raconte depuis plus d’une centaine d’années (cf. NovFut 20 et 21) et que les riches et puissants essaient de vous cacher (cf. NovFut 22) avant de se réfugier dans leurs bunkers (cf. NovFut 26).
Quelques œuvres de SF :
- Earth Abides (George R. Stewart, 1949). La fin de la civilisation américaine et le début d’une culture moins technologique.
- La Route. Le périple d’un père et son fils à travers la fin de l’humanité. Ouvrage qui vient d’ailleurs d’être interprété en BD par Manu Larcenet. Très beau, mais toujours aussi triste.
- Tous les Mad Max de Miller depuis 1981. Le post-apo dans sa forme la plus fun. L’affrontement permanente entre des hordes d’enragés individualistes habillés en BDSM et les communautés qui tentent de préserver l’humanité.
Humanité asservie
L’humanité est aliénée par un pouvoir plus grand qu’elle, que ce soit celui des machines ou celui de corporations dirigées par des algorithmes basés sur le profit (ce qui revient au même). Dans ce futur, l’humanité est prisonnière de l’efficacité, du rendement, dans une recherche permanente d’un gain de temps et d’argent.
Quelques œuvres de SF :
- Metropolis (Fritz Lang, 1927). Une mégapole où les travailleurs sont aliénés pour permettre l’oisiveté d’une classe dominante.
- We (Yevgeny Zamyatin). Une société où toute la vie des gens est contrôlée par un état autoritaire
- Matrix. Les machines ont réduits les humains à la fonction de batteries énergétiques.
- The Circle (Dave Eggers). La surveillance permanente crée une société où la vie privée n’existe plus jusqu’à la disparition de ce qui fait de nous des humains.
Spéciation synthétique
Une vision cyberpunk triste où le marché des avancées biologiques et neuroscientifiques, entièrement dérégulé, conduit à l’eugénisme. L’ingénierie génétique emmène alors à une véritable spéciation artificielle de la race humaine, souvent entre les riches (beaux, vivant longtemps), et les pauvres (aux caractéristiques physiques avancées).
Quelques œuvres de SF :
- Brave new world (Aldous Huxley). La manipulation génétique permet de prédéterminer les rôles des individus dans la société créant différentes classes d’individus pour différentes fonctions.
- Gattaca (Andrew Niccol). Une société où l’eugénisme conduit à la discrimination sociale. Après le livre et le film, il semblerait qu’il y ait une nouvelle série (cf image suivants). Aucune idée de ce qu’elle vaut mais je me méfie des adaptations contemporaines « bien pensantes ».
Idiocracy
Après des années de gavage de cerveau de Hanouna et de Tiktok, la fameuse Cognocalypse (de Francis Mizio) est arrivée : l’humanité, devenue définitivement stupide, ne s’abreuve plus qu’à des émissions de téléréalité violentes et pornographiques. La recherche et l’innovation ne servent plus que le marketing. En conséquence la société stagne, voire régresse dans une recherche permanente du plaisir immédiat.
Quelques œuvres de SF : lisez [NovFut 25] Panem et circenses.
Les futurs en demi teinte
La société humaine continue de faire son bout de chemin. Elle s’adapte, se transforme, fait des erreurs et survit (souvent à peine) à ses erreur. Ces futurs ne sont que des étapes éphémères vers de nouvelles mutations qu’on imagine plus radicales.
Servitude lunaire
L’esclavagisme moderne repose sur quelques piliers évident : une population pauvre et dépendante + un manque profond de culture et de médias indépendants + le manque d’humanité des trafiquants de travail. Aujourd’hui toujours pratiqué dans le monde par des grandes corporations à la communication RSE irréprochable, il s’agit d’une pratique qui fait briller les yeux de tous les prochains extractivistes de la lune.
Quelques œuvres de SF :
- Outland (1981) Une enquête policière dans une usine du futur, où les corporations décident de tout.
- The Moon is a Harsh Mistress (Robert A. Heinlein, 1966). Quand la colonie (pénitentiaire) lunaire se révolte et veux devenir indépendante de la terre. Heinlein, une fois de plus, invente notre futur.
- The Expanse (James S. A. Corey, 2011). Où les ouvriers doivent travailler comme des esclaves pour avoir le droit de respirer.
Lunar rush
Et si la conquête de la lune était ouverte à tous. Que les les moyens de s’y transporter soient accessibles, que la survie sur place y soit possible, et que les gouvernements de la terre n’aient rien à y redire. Ce serait alors une véritable ruée vers l’or lunaire (le titane et l’éhlium 3) qui se produirait.
Ambiance far west spatial.
Quelques œuvres de SF :
- Capitaine futur (Edmon Hamilton ,1940). Les aventures du Capitaine Flam qui, flingues au côté, se promene dans des planètes aux relents de colonialisme et de conquète de l’ouest (ce qui n’empeche pas le dessin animé d’être une magnifique réussite).
- Prospect (2018, Zeek Earl et Chris Caldwell) Loin de la vision héroïque de Edmond Hamilton, le film, très chouette, montre l’inhumanité d’une conquête de l’espace individualiste.
- Total Recall (1990, Paul Verhoeven). Vision inoubliable de cette communauté de ce saloon sur Mars, avec évidemment ses prostituées mutantes. Car, qui dit conquête de l’ouest dit aussi exploitation sexuelle de minorité. Que Saint John Wayne ne nous fasse pas oublier cette réalité sordide.
Neoguildes
Face à la menace des intelligences artificielles qui volent des données sans contrainte, les fédérations professionnelles se sont regroupées pour protéger leur savoir faire et compétences. Petit à petit ces fédérations se transforment en guildes, s’alliant et s’affrontant sur des marchés toujours plus grands. Chaque guilde développant son propre arsenal de culture, de science et de technicité. L’humain spécialisé.
Quelques œuvres de SF :
- The Diamond Age: Or, A Young Lady’s Illustrated Primer (Neal Stephenson, 1995) raconte un futur où les nanotechnologies sont courantes. Un excellent roman cyberpunk assez où la société est organisée en phyles, tribus qui possèdent certaines technologies.
- Anathem (Neal Stephenson, 2008). Dans un futur très lointain sur la planète Arbre, les intellectuels et scienfitiques sont séparés du reste de la société. Un peu comme aujourd’hui finalement, il y a ceux qui lisent NovFut et les autres.
- Market Forces (Richard K. Morgan, 2004). Un futur où les patrons gravissent les échelons de la hierarchie à travers des duels routiers mortels. Voilà une bonne idée pour nos ministres.
- Perdido Street Station (China Miéville, 2000). De la SF avec la magie (rien de surprenant quand on voit la baisse de niveau des utilisateurs d’internet) où des guildes jouent des rôles importants dans l’administration de la ville.
Ere post-labor
L’argent est une construction culturelle. Et comme toute construction culturelle, celle-ci peut disparaitre pour donner naissance à autre chose. Si l’argent disparait un jour, alors de nouvelle façon d’échanger des biens et des services vont apparaitre et transformer définitivement la culture de l’humanité.
Quelques œuvres de SF :
- Dans la dèche au royaume enchanté de Cory Doctorow (Down and Out in the Magical Kingdom, 2004). Un livre distribué sous licence Creative Commons, où, dans un monde où la mort n’existe plus, les humains utilisent le Whuffie comme unité de valeur pour estimer leur niveau social.
- Nosedive (Black Mirror, ep 01s03, 2016). Dans un monde où le gens peuvent noter leurs interactions avec les autres ce qui impacte leur statut socio-économique.
- The Dispossessed (Ursula K. Le Guin, 1974). L’un des 7 romans du cycle Hainish qui raconte le développement d’un appareil capable de communiquer plus vite que la lumière. L’une des planètes du roman, la lune Anarres fonctionne avec une structure anarcho-syndicaliste où le niveau social est mesuré à sa contribution à la société. Indispensable.
- Et évidemment, La Zone du Dehors de (Alain Damasio, 1999).
Les futurs désirables
Quels seraient mes futurs préférés ? Ceux où l’on parle respect de l’environnement, curiosité pour les sciences, appétence pour les technologies et paix sur la terre. Bref, des paradis. D’ailleurs, n’hésitez pas à me rappeler, frères et sœurs non binaires, de monter ma secte pour le NovFut 35.
Coopération spatiale
Les peuples de la terre se sont accordés pour réguler sérieusement la course à l’espace (à travers, pourquoi pas, la construction commune d’un ascenseur spatial ?). Conséquence, les pays s’entendent pour ne plus polluer l’orbite terrestre (cf. NovFut 6), à se partager la colonisation de la lune (cf. NovFut 24), et, finalement à essaimer pacifiquement dans la galaxie. A plusieurs, on va plus loin.
Quelques œuvres de SF :
- Lune rouge et 2312 (Kim Stanley Robinson, 2018, 2012). Dans les deux cas, KS Robinson montre un futur où l’humanité a réussi à surmonter les déifs écologiques et politiques en s’accordant (souvent violement) pour conquérir pacifiquement les étoiles. Il est cool Kim.
- The Martian (2015, Ridley Scott). Quand Matt Damon est coincé sur Mars, le monde entier tente de le sauver. Bon, j’avoue avoir hésité à mettre ce titre tant il ressemble à de la propagande sino-américaine. Mais c’est tout de même un très bon film.
Cyberharmonie
On pense toujours au cyberpunk moche aux inégalités sociales criantes, mais le cyberpunk cool existe aussi (mais alors est-ce encore du punk ?). Il nous raconte surtout ce qu’aurait pu être internet et les nouvelles technologies si le web si était resté neutre et indépendant : un territoire d’expérimentation et de partage de la connaissance.
Quelques œuvres de SF :
- Central Station (Lavie Tidhar, 2024). Un étonnant condensé de la plupart des thématiques de science-fiction réunies dans un futur très lointain, sans véritable intrigue. Un cocktail étonnant et inattendu que je ne conseille qu’aux blasés de la science-fiction.
- Bolchoi Arena (Aseyn et Boulet, 2018). Une BD qui traite de façon très intelligente (pas si courant), les mondes virtuels et leur attraits et dangers dans une splendire évocation d’un futur très réaliste.
- Le cycle de la Culture (Iain M. Banks, à partir de 1987). Une (longue) série qui raconte une société interstellaire gouvernée par des IA et des humains vivant en symbiose.
Communalia
Connaissez-vous les Communs, des ressources partagées gérées et maintenues collectivement par une communauté ? Et si en 2050, l’humanité décide de suivre les recommandations d’Elinor Ostrom en investissant sur les communs plutôt que sur des startups qui bousillent la planète ? Un futur possible (à condition de changer de politiciens).
Quelques œuvres de SF :
- Ecotopia: The Notebooks and Reports of William Weston (Ernest Callenbach, 1995). Un roman fondateur du Solarpunk (cf NovFut #1) où l’a’éco-société durable s’est construite sur le partage de ressources communes.
- Pacific Edge (Kim Stanley Robinson, 1990). le 3e livre de la trilogie californienne de Robinson. Il montre une société utopique où la communauté et la durabilité sont priorisées. Un peu le contraire des programmes politiques des élections françaises 2027.
Eco-symbiose
Au bord du précipice de sa destruction environnementale, l’humanité fait un virage à 180°, dans un seul élan collectif. Tous les humains se voient obligés de respecter le vivant (et donc à se respecter soi-même). Se développent alors de nouvelles activités, philosophies centrées autour de la nature. Les gens se promènent pied nus. Le monde revit. Seuls Musk, Gates, Bezos, Bolloré et les autres fulminent dans leurs bunkers à l’air recyclé en disant que c’était mieux avant.
Quelques œuvres de SF :
- Avatar (James Cameron, 2009). La société des Na’vi vit en harmonie avec la nature. Hélas, c’est une société extra-terrestre, donc inférieure, et l’humanité extractiviste va vite imaginer de quoi la détruire.
- Woman on the Edge of Time (Marge Piercy, 1975). Un classique de la littérature de science-fiction qui explore les possibles d’une société où l’es’on apprendrait aux enfants à avoir l’esprit ouvert, capable d’empathie, de compréhension et de tolérance. Oui, c’est bien le contraire du programme de la ministre de l’éducation nationale française. Pas de bol.
- Parable of the Sower (Octavia E. Butler, 1993). Je ne l’ai pas encore lu, mais il semblerait que ce livre ait tout à fait sa place ici.
Paxcultura
La paix règne sur terre. Les sociétés unies décident que les budgets seront consacrés au savoir et à la culture. Les écoles récupèrent les budgets de la défense (et surtout les notes de frais des ministres). Les médias ne diffusent que des émissions intelligentes sans publicité. Hanouna est viré du PAF. Le monde va tellement mieux.
Quelques œuvres de SF :
- Forcément le Star Trek de Gene Roddenberry où la Fédération des planètes unies représente des valeurs de justice, de liberté, d’égalité et de coopération dans un but de paix et d’exploration spatiale.
- Je ne peux m’empêcher de citer Le jour où la terre s’arrêta (The Day the Earth Stood Still, Robert Wise, 1951), où Klaatu extraterrestre pacifique abattu par les terriens termine le film par ses mots : « La façon dont vous dirigez votre planète ne nous regarde pas. Mais si vous menacez d’étendre votre violence, votre Terre sera réduite à un tas de cendres. Votre choix est simple : joignez-vous à nous et vivez en paix ou continuez sur votre voie et exposez-vous à la destruction. »
Conclusion : quel futur pour 2050 ?
Qui peut dire ce que sera 2050 ?
Ces scenarios ne sont pas des prévisions, mais plutôt des directions, des décisions que l’on osera prendre ou pas. Car si le futur se créé à travers nos choix il se créé surtout à travers notre passivité, notre laisser-faire face à des évènements que d’autres déclenchent volontairement ou non.
Ces scénarios illustrent plusieurs moments de bascule, des moments pivots où notre société va glisser drastiquement vers tel ou tel résultat :
la régulation | OU | la liberté absolue des grandes entreprises et organisations |
la régulation | OU | la liberté absolue de l’exploitation de l’IA et des technologies NBIC |
la régulation | OU | la liberté absolue des plateformes numériques |
l’indépendance des médias | OU | les médias privatisés (cf Mediarama) |
une coopération internationale globale | OU | des rivalités nationales accrues |
un revenu universel créé par le collectif | OU | un revenu universel contrôlé par des corporations |
une symbiose avec l’IA | OU | le grand remplacement des travailleurs par des IA |
Bref, le futur va être construit par des choix, des actions que nous avons à prendre aujourd’hui, maintenant. Des actions qui sont, hélas, désespérément absentes des propositions politiques.
Comme si nos dirigeants ne se posaient jamais la question de l’avenir.
Peut-être que la clé d’un futur sain serait d’inventer un système politique qui réfléchit au futur plutôt qu’au passé ?
Allez, 2027 c’est dans 3 ans, pensez à moi pour les élections !
Cyroul (2024)
PS: où trouver cette carte ? me demande mon voisin de bureau. Bonne question. Je pense la mettre à disposition en CC sur mon blog dés que j’ai le temps. Si vous êtes très pressé de l’avoir, contactez-moi.
Les derniers mois en Science-Fiction
Beaucoup trop d’actualités de SF en retard pour ce numéro de NovFut. Mais voilà tout de même de quoi ne pas vous laisser repartir bredouilles (broucouilles comme on dit dans le Bouchonnois).
Mes news à moi
Je ne sais plus si je vous avais parlé de Mythenders, mais celui-ci vient de sortir en boutique. Il s’agit d’un jeu de rôle édité par les 12 Singes où vous incarnez des tueurs de dieux.
Et si je vous en parle c’est que j’ai écrit une des trois campagnes de la macro campagne Le Temps Des Hommes et qu’elle est tout à fait science-fictionnesque. Les tueurs de dieux vont en effet y affronter les dieux contemporains (médias, internet et compagnie) et aller jusque sur la lune. Je me suis bien amusé à l’écrire, et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le jouer.
Une autre nouvelle, c’est la sortie des aventures de Jean-Claude, un jeu que nous avons créé avec Cécile, Damien et Olivier des Éditions Univers Détendu.
Jean-Claude est un jeu narratif qui permet de passer d’excellents moments avec ses amis à se raconter des histoires d’aventure, d’horreur et surtout de science-fiction.
Le jeu sort en financement participatif dans deux semaines. Alors ne ratez pas le lancement.
A voir ce mois-ci : Une brève histoire du futur
Tout à fait raccord avec mes 14 scénarios précédents, la série documentaire produite par le futurologue Ari Wallach (entre autres) va permettre d’imaginer des futurs positifs possibles. De quoi nous redonner quelques pistes d’optimisme dans un monde pas toujours très joyeux.
Voilà, ce numéro de NovFut est terminé. J’espère qu’il vous a plu. Vous êtes maintenant plus de 400 à suivre (et surtout à ouvrir) cette newsletter. Merci à vous. N’hésitez pas à m’envoyer vos contributions ou questions si vous en avez. Et à bientôt pour un nouveau numéro de NovFut, les nouvelles du Futur.
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