Représenter la viralité

C’est la mission que s’est assigné le CNRS en lançant le Happy Flu visualisation applet, un petit widget permettant de représenter sa propre diffusion sur des blogs/sites.


Le CNRS a pas pensé à tout

L’initiative est très intéressante, seulement, ils ont oublié de penser à plusieurs choses au CNRS :

  1. le facteur d’auto-valorisation du blogueur : le blogueur affiche plus facilement un widget qui a un impact sur son audience, son ego voir même sur son porte-monnaie. Pourquoi afficherai-je un truc sur mon blog si ça n’a aucun interêt pour mon image ?
  2. le facteur « portabilité du widget » : un widget doit être facile à copier/coller sur son blog. Aussi bien dans l’accès au fameux code source du widget, que dans les différents formats que l’on peut récupérer. Si j’ai une petite colonne de 200 pixels de large, je ne vais pas y installer un widget de 450px.

Et autant dire que Happy Flu n’assure sur aucun de ces deux points. Ce widget est inintéressant au possible (en dehors du gonflage d’égo du blog : « regardez le nombre de personnes qui me lisent« ) et il n’est affichable que dans le corps d’un billet (alors que la viralité s’appuie sur un nombre de visualisation).

Mais ils feront mieux la prochaine fois

Mais malgré ses défauts, cette expérience est très interessante voir même cruciale si l’on veut enfin pouvoir mesurer la viralité des contenus sur Internet. C’est peut-être un début de solution : une sorte de click tag (code spécifique que l’on intègre dans un fichier flash et qui permet d’enregistrer les clics au niveau du serveur de publicité) mais qui permettrait, lui, de suivre la propagation d’un contenu.

Ca nous permettrait enfin de proposer de vrais campagnes virales basées sur la viralité (et pas sur le nombre de vues). Voir également sur ce blog :

Author: Cyroul

Explorateur des internets et créateur de sites web depuis depuis 1995, enseignant, créateur de jeux, bidouilleur et illustrateur. J'écris principalement sur les transformations sociales et culturelles dues aux nouvelles technologies, et également sur la façon dont la science-fiction voit notre futur.

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