Ma preuve ci-dessous avec ces deux vidéos qu’ils ont réalisé avec leurs petites mimines et leur grand talent.
La drague
Drague from Chupa Chuck on Vimeo.
et ma préférée the Chick and the chuck
Tout ça a été réalisé dans le cadre d’une opé Chupa Chups (le lancement de son nouveau site www.tranquillelavie.com), mais ce n’est pas très intéressant. Ce qui est très interessant c’est que 2 jeunes bien équipés (non je ne parle pas de Gaduman) sont aujourd’hui capable (si motivés) de réaliser des vidéos d’excellentes factures qu’un professionnel ou une boite de pub vous facturerait très cher.
Je m’interroge donc sur la polémique que ces vidéos réalisées par des amateurs éclairés risque de déclencher. Comment va réagir le syndicat des acteurs, lui si prompt à verbaliser quand il s’agit de faire participer ses potes gratos quand on réalise un court-métrage? Comment vont réagir les boites de prod vidéo et pub en voyant des films pas chers qu’ils n’arriveront jamais à concurrencer? Et enfin comment vont réagir les boites de communication publicitaire qui sont incapables de comrendre « l’UGC amateur éclairé » ?
En attendant le déclenchement de cette polémique, bravo à Juliette et Gaduman ! Beau boulot, n’est-ce pas ?
Tu as tout à fait raison en disant que le contenu amateur ne remplacera jamais le contenu pro (et donc intelligent par rapport à la marque), seulement le fait même que tu ai raison pose une question majeure à ce qui se passe aujourd’hui.
Combien de directeur marketing vont acheter une campagne viral-buzz-BaB-etc, uniquement parce que le concept l’a bien fait marrer (et parce que l’agence a été suffisamment convaincante), mais pas du tout parce qu’il y a un contenu de marque derrière ?
Depuis 4 ans, je vois ça tout le temps. Des commerciaux d’agence (qui ne sont ni planners strat., ni spécialistes du digital), qui vont faire des claquettes pour vendre sans imaginer que leur opération puisse se viander (ils ont lu dans Startégies que le digital vendait bien). Et après les claquettes pour vendre, c’est les claquettes après-vente pour expliquer au client désabusé qu’il s’agit de pub, donc pas de ROI à attendre de cette opé.
Pour ce type de campagnes, autant prendre des amateurs, ça coutera 10 fois moins cher, et le résultat sera au pire similaire (les amateurs prendront des risques que les agences ne prendront jamais, ce qui peut plaire au public).
Je dirai que nous sommes à une époque charnière, où les annonceurs et les acteurs du marché (agences de pub, hot shops, agences web, etc.) se tournent autour sans trop savoir quoi vendre, ni à quel prix. Manque de rationnalisation dans la stratégie (mais combien d’agences sont capables de réfléchir à une véritable stratégie digitale sur du long terme, alors qu’elles ont découvert internet il y a 2 ans ?), manque de moyen, trop de gaspillage, trop d’attente de la part des annonceurs, etc.
Le manque de plateformes de communication digitale sur du long terme se fait vraiment sentir. A mon avis, la solution est dans l’utilisation appropriée duPlanner digital, la suite, ce seront de simples arbitrages budgétaires.
Et bien je vais te rassurer Cyroul : tous ces acteurs que tu cites vont très bien réagir !
Et pour preuve ce qui se passe chez Eyeka.com par exemple.
Car même si tu as bien cerné le fait que des internautes lambdas pouvaient faire des clips pertinents et de très grande qualité pour la communication de marques, ces vidéos ne remplaceront jamais du contenu professionnel. Et heureusement ! Pas pour les professionnels (quoi que… faut bien qu’ils vivent bien-sûr) mais surtout parceque les deux discours sont totalement différents et complémentaires.
Une vidéo UGC apporte un témoignage frais, vivant, un éclairage différent et toujours un message propre à son créateur. Un message unique pusqu’il sagit de celui d’1 consommateur. Pas d’un pro d’agence de com. Le conso-créatif donne son avis, en plus de son idée. C’est du « bouche à oreille » version 2.0. Pas de la pub pas chère.
L’avenir est à la combinaison de ces deux façons de parler d’une marque : le discours de la marque (faite par un pro) et l’intelligence créative des consommateurs (les vidéos UGC). Les deux font la paire. ;-)
J’ai beaucoup apprécié l’article défendant enfin l’UGC, mais j’aimerais juste préciser que certaines sociétés, comme eYeka par exemple, réalisent ce type de contenus UGC pour des marques et permettent aux consommateurs de s’exprimer. Pour plus d’informations sur ces campagnes de marketing participatif voir mon blog