Certains clients et même certains collègues de travail (que je ne citerais pas, mais ils se reconnaitront) essaient de me persuader que les réseaux sociaux, et bien, ça ne marchera jamais. Non, les gens ne sont pas idiots, ils ne vont pas aller perdre du temps pour ajouter des amis et se regarder le nombril sur des plateformes qui ne servent à rien d’autres…
Je profite donc d’un article de Mashable (indispensable!) qui nous parle des statistiques de fréquentation sur le mois d’octobre:
- Facebook : 32,9 millions de visiteurs uniques
- Myspace : 71,9 millions de visiteurs uniques
Comscore (Social Networking Goes Global) nous proposait les chiffres suivants en juin 2007 (sur l’année) :
- MySpace.com : 114 millions de visiteurs (15 ans et plus)
- Facebook.com : 52.2 millions de visiteurs
- Bebo.com : 18.2 millions de visiteurs
- Tagged.com : 13.2 million de visiteurs
Vous pouvez également trouver des chiffres de fréquentation du mois d’aout sur le site K3blogue (Statistiques sur les réseaux sociaux). En les comparant avec ces quelques chiffres sur les mondes virtuels, il semble évident qu’il faut compter aujourd’hui avec ces réseaux sociaux, qu’ils soient horizontaux ou verticaux.
Et si vous croyez que les réseaux sociaux ne servent à rien, vous vous trompez lourdement. Le réseau social permet à tout individu de trouver sa place dans une sphère sociale. Car ce n’est pas si simple de savoir/pouvoir se positionner parmi ses contemporains. Famille, études, travail, passions… Comment et quand arriver à définir la spécificité un individu ? Grâce à ces réseaux (et à leurs outils), l’individu peut enfin tracer un schéma de sa place dans la société contemporaine. Un schéma faux surement, mais un schéma que l’individu contrôle (ce qui n’est pas le cas dans la vraie vie). Voilà les raisons qui font que les réseaux sociaux fonctionnent et vont fonctionner jusqu’à ce qu’ils soient intégré dans la société.
Quand à ceux qui sont accros aux réseaux sociaux, je leur conseille NOSO.
(Ajout:) Très intéressant aussi, la réaction de Fred Cavazza Pourquoi je ne crois plus en Facebook, en démontrant que Facebook ne fera surement pas le poids face aux réseaux verticaux (ciblés) ou aux plateformes compatibles à la OpenSocial. Pour ma part, je reste assuré qu’il ne faut pas forcément investir dans 1 réseau social donné, mais plutôt dans la capacité des utilisateurs à réseauter. Ce qui n’est pas du tout la même chose.