Meta-tendances digitales 2013: toi aussi prépare tes tendances toi-même

En regardant les tendances de requêtes sur le terme « tendances«  (oui, c’est possible), on s’aperçoit que depuis quelques temps, il est de bon ton d’anticiper les tendances digitales de l’année suivante. C’est même devenu un marronnier pour les agences de communication plus ou moins spécialisées qui écrivent un billet, ou mieux publient un slideshare sur le sujet. Décembre, janvier pointent leur nez ? Hop, on balance sa vision des évolutions digitales qui semblent arriver.

L’agence elle-même est confrontée à un dilemme : être la première en décembre à balancer sa vision (et supporter les frais de la recherche de ces tendances – ou pire encore, des erreurs possibles – trop de planners digitaux, pas assez de recul) ou attendre fin janvier, histoire que les autres agences passent devant pour leur repiquer tranquillement leurs slides, bien au chaud, dans une belle moyenne marketing acceptable.

Pour vous aider dans la lourde tâche de trouver des tendances originales, voilà les premiers slideshares des agences qui ont osé essayer de réfléchir aux orientations du digital en 2013. Certaines présentations sont ainsi très bien pensées, d’autres complètement bullshit.

Mais le plus important n’est pas la validité de ces tendances, mais plutôt la réflexion et l’organisation de ces orientations qui montrent la façon dont les agences pensent le digital. Et puis tout en bas, vous aurez mes tendances à moi. Bonne lecture !

12 Tendances en Marketing Digital pour 2013

On commence par un excellent travail des amis de l’agence lilloise Nice to Meet You qui nous dresse un panorama très sérieux des tendances 2013. Jessica, Ange et Olivier ont décidé de classer ces tendances en 3 catégories :

  • Stratégie : User centrism / Far west juridique / Culture digitale / Ad Exchange / Mobile & Media
  • Création et techno : Darwinisme digital / datavizualisation / Expérience utilisateur / Optimiser les coûts mobile
  • Social Culture : Plus d’humanité en SMO&SEO / Retour vers l’engagement / In&Out

Outre le choix d’organiser les tendances, NTMY a accordé beaucoup de place à l’être humain (humanité en SMO, UX, User centrism, etc.). Un choix assez rare pour être pointé du doigt. Et qui fait de cette présentation l’une des plus intéressante de celles listées ici.

Digital marketing 2013 market trends

A l’inverse de l’exemple précédent, voilà une présentation qui nous fait un inventaire à la Prévert de toutes les évolutions marketing 2012 que les marques ne comprennent pas alors on les mets dans tendances 2013. C’est pas très bien rangé, c’est bourré d’approximation et de ce qui était déjà tendance en 2011 (le solomolol, les réseaux de niche, la confiance digitale, les nouveaux modèles éocnmiques), mais on y trouve aussi de très bonnes intuitions (augmentation de l’IA, Skeuomorphisme, la beauté créative omniprésente, les senseurs, …).

  • Explosion des écrans mobile -> Etre mobile quoiqu’on fasse
  • Localisation
  • Réseaux de niche
  • Tout doit être beau
  • Skeuomorphisme (imitation de partie physique)
  • Responsive design -> expérience design
  • Détection de visage
  • Senseurs mobile
  • Augmentation de l’intelligence artificielle
  • Authenticité digitale
  • Confiance digitale
  • Gamification
  • Nouveaux modèles économiques
  • Customisation

Digital Trends 2013

La présentation suivante est proposée par l’agence belge Wijs. Là aussi des tendances s’enchainent sans organisation et on y trouve aussi bien des technologies que des principes structuraux. Ceci dit, j’aime beaucoup les parties assez originales comme The rise of the Death Star, dont on ne parle pas assez souvent.

  • The rise of the Death Star : les gros gagnants vont manger tout le monde (Facebook, Apple, etc.)
  • Fragmentation du social (réseaux de niche)
  • La localisation est le nouveau contexte
  • Senseurs partout
  • Data
  • NFC, le nouveau QR (ça me fait mal de lire ça, mais c’est pourtant vrai)
  • Imprimantes 3D mainstream
  • Le mobile en premier
  • Penser intégré
Et j’adore forcément la conclusion :
There will be only 2 types of companies left.
The quick and the dead.

Food & Social Media: 10 Trends for 2013

Suivant en cela la longue traine marketing, certains dénicheurs de tendances se sont concentrés sur une thématique particulière. C’est le cas ici avec la nourriture et les réseaux sociaux. Cela donne une analyse assez précise du sujet. Tellement précise qu’on dirait plus un bilan 2012 que des tendances 2013. Lecteur de cyroul.com (ou client de Curiouser), passe ton chemin.
  • La montée des réseaux sociaux de niche
  • Un deuxième écran partout
  • Le contenu est roi
  • La localisation est la customisation
  • Soyez votre propre coach de santé
  • Des devices intelligents partout
  • L’offensive de charme du Social Media
  • Ne gâchez pas votre nourriture et votre argent
  • Abonnez vous à la curation
  • Gamification

Luxe Fashion Beauté & Digital trends

C’est l’ami Eric Briones qui nous a pondu cette présentation où on retrouve des tendances créatives d’image de marque très originales (en dehors de la gamification, c’est déjà vieux ça). N’étant pas spécialiste du sujet, je ne peux juger du contenu, mais j’ai beaucoup apprécié  le SciFi Brand Content qui a réjoui mon petit cœur d’amateur de Science Fiction.

  • Lol Légèreté
  • Back to the gifs
  • New TV Reality
  • Gamification
  • Insider Point of View
  • Mobile Magic Stick
  • My Very Own Private Design
  • Homo Eroticus
  • Skyzo Shopping
  • Tous Carine Roitfeld
  • SciFi Brand Content

Et également une bien jolie conclusion :

Au delà du digital… de l’audace ultime résulte la mutation.

Les tendances du numérique pour 2013

Bon, ben il en fallait bien une basique, et la voilà. Vous trouverez donc dans cette présentation tous les lieux communs du marketing digital 2013 (ils existent tous déjà en 2012). Attention, je ne dis pas que cette présentation est fausse. Non, au contraire, elle est toute juste et toute prévisible. Rien de nouveau, rien d’original. Sauf pour les annonceurs et entreprises qui ne se sont pas mises à jour en 2012.
  • les tablettes encore plus diversifiées et plus populaires
  • l’augmentation de la navigation par le biais des portables
  • les paiements via NFC
  • le s-commerce et le web-to-store encore plus forts
  • le t-commerce : le mariage entre la tablette et la télé
  • achat en ligne et retrait en boutique pour stimuler le cross-selling
  • publicité plus informative, plus respectueuse et plus pertinente
  • plus d’attention à l’e-reputation, au cyberbullying, aux droits d’auteur
  • métriques

Autant dire que toutes les agences sans aspérités et sans point de vue sur le digital vont faire le même genre de présentation. Et j’appelle ça une présentation qui ne sert à rien. Car le but d’une présentation sur les tendances n’est pas, à mon avis, de balayer ce que tout le monde sait, mais de fouiller sur des orientations originales. Non ?

The New Consumer Agenda 2013-2015 by Peter Fisk

Là c’est l’exemple inverse. Peter Fisk nous parle des tendances et pratiques qui transforment les attentes des consommateurs. Même si j’ai des doutes sur ce gars que le narcissisme n’étouffe pas (il a tout de même nommé son blog « EinsteinPicasso »), je trouve cette approche orientée « usages » très intéressante (oui on dirait du Curiouser). Et ses remarques sont très intéressantes. Contestables, discutables, mais enrichissantes, ce qui est déjà nettement mieux que les slides à la neutralité hermaphrodite précédents.

  • Millenials
  • Sol-lo-mo
  • Alpha women
  • Boomers
  • Emerging middle
  • Down shifters

TRENDS 2012 les nouvelles tendances dans le digital

Un exemple typique de la récupération du mot tendance pour faire du clic avec ce premier épisode (Dailymotion et FrenchWeb) censé nous parler de tendances digitales. Je vous épargne les 30 minutes qui servent à rien et où on nous présente plein d’interview de gens très sérieux qui vont nous parler des services et produits qu’ils vendent et qui sont forcément tendance parce qu’ils en vendent à Séoul. C’est dire à quel point c’est tendance.

Le raisonnement est simple et destiné à des gens aux cerveaux simples (et au portefeuilles garnis) : à Séoul on vend beaucoup de Bibimbap (비빔밥), donc le bibimbap est tendance, et donc votre marque devra acheter du bibimbap en 2013. Un raisonnement qui devrait parler à ceux qui ont loupé la bulle Internet et qui ont envie d’en faire une à eux, parce que c’est cool de cramer l’argent des autres en se prenant pour un entrepreneur.

Sparks & Honey 2013 trends snapshot

Je vous conseille de lire plutôt cette présentation où les tendances sont déterminées en 3 étapes : ce qui se passe en ce moment / comment elle va évoluer / et jusqu’à où elles devraient aller. Une approche déjà beaucoup plus intelligente que celle consistant à lever un doigt en l’air pour sentir le sens du vent. Seulement, cette étude ne parle pas de marketing (il y a une vie en dehors du marketing, le saviez-vous ?), mais de tout le reste. A lire en profondeur donc.

Du côté digital, on retiendra :

  • Education : fracture digitale -> full digital education
  • Gaming : réalité digitalisée -> le jeu vidéo comme sport
  • Healthy Leaving : Ancient fitness -> Santé quantifiée
  • Internet culture : mèmes comme inspiration culturelle -> contenu sans effort (on réduit le nombre de clic)
  • Technology : vie digitalisée (domotique) / documentation et enregistrement permanent de la vie

Je vooois, je vooois, un Sphero !

Et les tendances de Cyroul ?

Parce que c’est toujours facile de se moquer des autres quand on ne dit rien. Alors je consulte aussi ma boule (de cristal).

Pour ma part, la publicité digitale va voir 4 grandes orientations lui arriver en plein dans la gueule l’année prochaine. Certaines sont déjà là (les signaux faibles), mais ça ne va pas s’arranger. Les voilà :

  1. La multiplication des principes créatifs démentiels et très coûteux pour faire du buzz, à coup d’achat média online et de campagne RP. Comme par exemple Tipp-ex Hunter shoots a bear, Old Spice smell like a man ou encore Red Bull Stratos. Non, là on ne vend pas de boisson dégueulasse (c’est vraiment pas bon le Red Bull), mais on vend une marque magique qui enchante votre quotidien. Et c’est mieux qu’à la télé, parce que c’est du direct. Gageons que 2013 verra moults campagnes basées sur le même principe : réenchantement du quotidien et budgets hors normes.
  2. La multiplication des campagnes tactiques. Par réaction aux campagnes de beuze qui coutent des millions d’€/$, les marques plus pauvres vont être obligée de développer de vraies stratégies digitales tactiques, basées sur des études d’usages et de comportements du consommateur. Les manipulations publicitaires des années 80 ne fonctionnant plus, il va falloir en créer d’autres. Et pourquoi pas répondre aux véritables besoins des internautes/consommateurs en passant. UX, Brand Experience, et prendre ses consommateurs pour des gens intelligents vont redevenir des compétences essentielles de la construction de sa stratégie digitale. Un bon exemple avec la campagne Tomtom qui se fait une pub virale sans budget mais avec plein de cadeaux.
  3. La développement d’un marketing de la confiance ou/et d’un marketing agressif.Face aux grosses marques aux budgets de communication démentiels, il ne restera aux entreprises plus modestes que deux voies :
    • gagner la confiance de ses consommateurs avec une posture de marque transparente et conversationnelle. Des marques qui auront compris l’intérêt du Social-CRM (je parle de positionner le conso au centre de votre dispositif là, pas ajouter Facebook et Twitter à votre dashboard).
    • cramer ses concurrents en montrant que leur campagne de pub est mensongère. Dans la communication on est tous amis ? Profitez-en, ça va pas durer. La campagne Scroogled de Microsoft contre Google en est un bon exemple. Ca va fighter !
  4. La suppression définitive de la barrière online/offline. C’était déjà le cas pour les marques les plus évoluées en 2012, mais ça va continuer et s’accélérer en 2013 (surtout depuis que les trainards ont découvert l’internet des objets cette année). La barrière On-Off line n’est que dans la tête des communicants et marketers qui retardent. Le règne des Creative Technologist va commencer.

Voilà pour mes tendances du marketing digital 2013. On se donne rendez-vous sur cette page l’année prochaine pour voir si j’ai gagné.

Et sinon, vous voyez quoi vous ?

Author: Cyroul

Explorateur des internets et créateur de sites web depuis depuis 1995, enseignant, créateur de jeux, bidouilleur et illustrateur. J'écris principalement sur les transformations sociales et culturelles dues aux nouvelles technologies, et également sur la façon dont la science-fiction voit notre futur.

21 thoughts on “Meta-tendances digitales 2013: toi aussi prépare tes tendances toi-même

  1. GENIALE CETTE VEILLE

    Effectivement, il me semble aussi que l’idée de « The rise of the Death Star » est assez vraie.

    Les grosses marques trustent l’espace de com’, rachètent voire tuent les marques émergentes (Instagram vs BF) et laissent peu d’air pour exister.

    A mon avis, cela va rendre encore plus ardue le développement de nouveau concept francais insuffisamment dotés en ressources financières.

  2. @Sylvain : Oh stop it, you :)
    Plus sérieusement, merci Cyroul pour ce post, très complet et je dois dire que… j’ai appris pas mal de trucs. Et ça, c’est bien. A très vite !
    P.S. : je pense aussi qu’il y a un bon budget derrière la campagne Tom-Tom, mais c’est tout de même une démarche créative / tactique intelligente.

  3. +1 pour le « sans budget » qui est à relativiser quand même, c’est juste une bonne idée et ça a quand même du manger un peu de pognon va! Bon après j’avoue que Redbull dépense en RP et en stratégie le PIB de 50% des pays africains.
    Après pour beuze et notoriété de marque, forcément tous le monde essaie de faire ce qu’il croit juste pour se faire mousser socialement, surtout chez l’annonceur où parfois certains types à qui tu parles ne sont là que pour te rencontrer et transmettre les infos (c’est triste! mais l’armée mexicaine a fait des petits, où tous le monde est commandant-général des avions).
    @Maud : on avoue que les « tendances » ont été peut être pas recopiées mais inspirées, mais ça, tout dépend des positionnements des agences et ce qu’elles vendent (car oui au final ça sert a faire du beurre ce lait de tendance écrémé 2011 avec un vernis 2012).

  4. On ne pouvait pas en attendre moins de la part de Ange, qui a toujours fait un excellent taff, sur son blog et dans son agence.

  5. Très intéressant de comparer toutes ces prédictions !
    Ce que j’aime bien aussi quand même, c’est que les mêmes idées (avec quasiment les mêmes illustrations) passent d’une prez à l’autre. Exemple avec la prez de Adam Hassan (le monsieur avec la boule de voyant) et la prez de l’agence belge Wijs, sur l’internet des objets ils ont pris exactement les mêmes exemples qui s’enchaînent dans le même ordre ;)

  6. @Hugo (@Celina)
    Oui. Je me rends compte que l’exemple de TomTom n’est pas très très bon. Du budget, il y en a (le jeu online en lui-même a du coûter un peu).
    Après il ne faut pas forcément opposer budget, idée et stratégie. Comparons plutôt ce qui est comparable.

    Un budget donne des moyens. Avec les mêmes moyens on peut faire une bannière et la mettre pendant un mois sur une trentaine de sites ou alors faire un site qui va durer un an.
    Après tout cela peut être fait avec une bonne idée (ou une mauvaise) et une bonne stratégie de com (ou une mauvaise).

  7. @Jérémie
    Ton discours est tout à fait juste.
    Seulement il doit exister 3 marques en France qui ont suffisamment de maturité pour penser comme ça. La plupart veulent qu’on parle d’elles, ou au pire que les directeurs de marque puissent montrer des beaux graphiques à leur patron en leur montrant à quel point ça a beuzé.
    C’est bien triste, mais la plupart des briefs et des cahier des charges commencent par : « on veut faire un truc sur le digital qui crée de la notoriété pour la marque », et rarement par : « on voudrait étendre nos valeurs de marques sur Internet ».

  8. Parfois, le « sans budget » peut amener au « sans idée ». Perso la meta-pub virale de TomTom, je trouve ça assez opportuniste, juste du name-dropping avec un aspect décalé. Ça m’a fait sourire, mais je trouve qu’il n’y a vraiment pas de recherche et surtout de rapport évident avec un objectif, même de branding (c’est la 1ère fois qu’ils font ce genre de chose ?)

  9. Bien sûr.
    A combien estimes-tu le budget de médiatisation de Tom Tom par exemple (hors production de contenu) ?
    .
    Si tu produits de la merde, tu fais de la pub.
    Si tu produits des émotions, tu fais du lien.
    => Gros budget ou pas, le ROI à long terme n’est pas le même, une fois passé la présence à l’esprit due à un éventuel matraquage.
    .
    Si 70% des marques venaient à disparaître no one would care (Havas Media 2011).
    .
    (pas très pratique l’impossibilité de faire des sauts de ligne dans les commentaires ;)
    Je ne pense pas que cela soit une histoire de budget ;)

  10. @Jérémie
    Pour moi le budget est encore très discriminant. Tu ne dis pas la même chose si tu as 1 million d’€ de budget d’exposition média ou si tu as 10 k€.
    – Avec 1 M€, tu pourras faire ce que tu veux (même de la merde), tout le monde te verra. Et puis, en ponctionnant 5% de ton budget, tu pourras même t’offrir des journalistes et des bloggers.
    – Avec 10 k€, si tu n’as pas une idée géniale et bien réalisée, personne ne saura que tu existes.

    Nous vivons dans un monde injuste il va falloir que les marques s’en rendent compte.

  11. @Cyroul : Pour moi, plus que le « sans budget », c’est plus l’approche de marque qui est à retenir.
    Dérision, humour, démesure…

    Bref, tout ce qui crée de l’aspérité de marque au final (cf l’approche storytelling… j’ai écris un papier là dessus y’a pas longtemps).

    Et si une marque me propose une approche servicielle solomo pertinente et qui vient enrichir l’histoire de marque, why not.

    Bref, faut « penser valeur ajoutée conso » (le fun en fait partie) et relationnel, plus que communication.

    Budget ou pas, on s’en fiche.
    D’ailleurs, je sais qu’ils communiquent peu, mais vous avez des comparatifs entre ce que RedBull dépense en BrandContent/évent et un budget de communication classique d’un grand groupe similaire ?

  12. @Celina

    Oui, enfin quand je dis « sans budget » c’est par comparaison avec les premiers. On peut comparer les budgets de Tomtom et ceux de RedBull, et je pense qu’il n’y a pas photo.

    Mais on peut tout de même faire des trucs avec très peu de budget, mais ça impose l’utilisation de ressources (humaines, materiels) ou même des changements de point de vue marketing de la part de la marque. Mais très peu de marques vont oser faire ça. Elles préfèrent faire du Solomolol à base de facebook et d’applications mobiles. Ca s’achète facilement, et si on se trompe ce sera pas de leur faute (c’est vrai quoi, c’est LoicLeMeur qui nous l’a dit l’année dernière).

  13. Très bon billet Cyroul, une fois n’est pas coutume. Mention spéciale pour ce slideshare avec des tartines (beurk).

    En ce qui concerne ma vision des choses, l’e-sport va prendre encore un peu plus d’ampleur cette année : il n’y a qu’à voir le nombre de joueurs/spectateurs aux events (2002 vs. 2012). En plus, c’est un puits sans fond avec un renouvellement de joueurs quasi-exponentiel ce qui professionnalise le sport électronique et le rend de plus en plus compétitif. Il va également prendre une place médiatique plus importante (remember GameOne et ses retransmissions) et donc augmenter son sex appeal vis-à-vis des marques.

    Je mets également une pièce sur la domotique. Même s’il reste encore pas mal de choses à découvrir, c’est un domaine tellement passionnant et qui simplifiera la vie des gens à terme.

    La « délation 2.0 » risque aussi de prendre un coup de boost. Il n’y a qu’à voir la multiplication des sujets où chacun dénonce des faits assis chaleureusement sur sa chaise.

    À part ça, on risque sûrement de se retrouver avec moult applications bidons dont on se demande toujours à quoi elles servent. Mais c’est pas grave, parce que ça fait hype (coucou Instagram).

  14. +1 sur le « sans budget » : tu as plus de précisions là dessus ?

    Sinon on t’enverra notre slideshare lorsque l’on aura enfin pris de le temps de le mettre en forme.
    Mais ça va te plaire, les tendances sont organisées et coordonnées ;)

    Jérémie.

  15. Yep. C’est rigolo ce côté « pub virale sans budget », je pense que ça va être une tendance aussi de faire croire que ça s’est fait sans budget. Je l’ai regardée deux fois la vidéo de Tom Tom et outre le message qu’ils énoncent, c’est garanti qu’il y a du budget là !!!

    Alors après je sais pas ce qu’on appelle « sans budget », c’est très relatif et tant qu’on a pas les chiffres mieux vaut ne rien dire car derrière c’est une horde de clients qui viennent te voir ne te disant « on peut faire sans budget? » (On va pas recommencer hein??? Tu comprends c’est pour le web c’est fini hein!? ;)),.

    Ce que ça me dit en revanche ça plus le reste : l’écriture/la conception est de moins en moins a négliger. Tout se joue là, surtout si on sait qu’on est contraints budgétairement pour la prod, faut une écriture excellente…

    Bises

Répondre à Hugo Clery Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.