Pornification de la communication (et du marketing)

La course à l’audience et à l’attention qui caractérise les stratégies de communication de beaucoup d’agences aujourd’hui force les campagnes à se concentrer sur des leviers d’attention primaires. Parmi ces leviers, le porno a une place de choix, mais on y trouve également la violence gratuite esthétisée (cf le très très beau mais dérangeant clip de  The Shoes où le bogoss Jake Gyllenhaal devient un serial killer http://bit.ly/HqWqna ), les chats (les internautes sont tous des furries en puissance) et évidemment les bébés (« les bébés ça fait babaver les conconsommatrices« ).

Bref, plus ça va, plus les campagnes sans idées se ressemblent. En 2009, j’osais penser que c’était une mode ou une passade adolescente (il faut bien que la pub découvre son corps). Mais non, le phénomène s’amplifie laissant craindre le pire pour le futur de la pub et celui de nos enfants. Petit tour de cette pornification lente mais certaine de la publicité.

Petite précision : non je ne déteste pas le cul, l’érotisme, le sexe et tous ces termes qui font augmenter le trafic sur mon blog. Au contraire, j’adore le sexe et je crie très fort vive le cul ! Seulement mettre du porno partout, tout le temps, ça a de quoi faire débander même un journaliste du tag parfait (et il en faut).

Viral ça rime avec anal… Mais c’est pas une raison.

La preuve avec quelques campagnes de ce début d’année (et nous ne sommes qu’en mai – le printemps arrive).

Tout d’abord la campagne « Naked Ambition » de Saatchi-Saatchi où un réalisateur de film porno fait de la pub. CBNews, toujours sympa, trouve cette pub « Drôlissime » nous défiant de dire le contraire sans passer pour de vieux cons rétrogrades, ou pire coincés. Mais hélas non, cette pub n’est vraiment pas drôle. D’un sous-humour potache de premier degré, ce film ne valorise ni l’industrie pornographique, ni la publicité, ni le produit. Du 10 minutes à perdre publicitaire. Car la question qu’on peut se poser après avoir vu cette pub, c’est : « Ca vendait quoi déjà ?« .

Autre campagne, celle de Diesel (rappelez vous sa vidéo #nsfw très originale en 2008) qui essaie de rester dans la morue, pardon, le ton (pouf pouf, ça c’est drôle) avec leur campagne DIESEL_Bowl. Au programme : une fille va faire des trucs avec ses doigts et on va imaginer des choses parce qu’on a l’esprit mal tourné

[vimeo width= »550″ height= »375″]http://vimeo.com/4516269[/vimeo]

Consommateur complice, lol, cul, références pron, etc. Mais vraiment, ça vous fera acheter plus de fringues chez Diesel ça ?

Tourisme sexuel

Continuons avec la campagne Liligo. Un double sens (« s’envoyer en l’air » = « prendre l’avion ») qui devrait faire sourire les amateurs de Jean Roucas. Ah non, on me souffle dans l’oreillette que Roucas c’était drôle. Mais et alors ? Cette campagne ne vend pas le produit elle se contente d’agiter une promesse sexuelle en le pointant du doigt. Le jour où ils arrêtent, le produit n’existera plus dans la tête du consommateur. Ils auraient du définitivement mettre des hôtesses de l’air en petite tenue, ça aurait aidé.

Échangisme
Utilisation de dildos érotiques (ou auto-érotisation instantanée)

 

 

 

 

 

 

Ce genre d’humour de type CollaroShow (émission de Stéphane Collaro – humoriste populaire des années 70 – beaucoup moins drôle depuis qu’il vote Sarkozy) était réservé à la télé mais maintenant, grâce à la publicité, cette vulgarité – et les choix sexuels des publicitaires qu’ils revendiquent – sont étalés sous les yeux des enfants qui prennent le métro (et qui savent lire à partir de 5 ans). « Dis papa c’est quoi s’envoyer en l’air ? »

Allez, encore un exemple : l’échangisme c’est cool, surtout si c’est votre mère qui pratique…

[youtube width= »550″ height= »405″]http://www.youtube.com/watch?v=P_LVBcnDDQ4[/youtube]

Et vous pouvez trouver plein d’autres d’exemples ici, dans les archives du sous-entendu graveleux.

De la mauvaise pub donc qui vise la création de trafic sur la vidéo en oubliant le produit et finalement le consommateur final. Cette pratique n’est pas nouvelle dans le monde de la pub, mais le problème est que c’est de plus en plus facile à vendre aux annonceurs idiots. L’équation « Internet = cul or cul = trafic donc pub de cul = trafic » est la formule rêvée pour tous les commerciaux publicitaires sans imagination (mais qui veulent faire du trafic).

Dans la pub il faut coucher pour réussir

En attendant, ta gueule à toi la femme à qui n’est pas adressée cette publicité et continue à montrer tes seins car tu ne sers qu’à ça. La preuve avec la campagne pour la marque Stussy: vas-y clique sur cette application Facebook pour déshabiller la fille. Le bon vieux retour de la prostitution. Bientôt, avec quelques interfaces haptiques, l’utilisateur pourra ressentir du plaisir en regardant une pub (note-le, c’est le futur de la pub ça coco). Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi on interdit le racolage passif dans la rue si c’est pour l’autoriser sur Facebook…

Je trouve qu‘il est bien normal d’aimer les seins (« les boobs » comme disent chez les jeunes adeptes de la navigation sur les sites pornos). Alors Fiat nous montre qu’il faut aimer les seins mais aussi la conne qui va avec. Parce qu’une  fille aussi stupide pour raconter ce qui est dit dans ce film dépasse la simple bêtise.

[youtube width= »550″ height= »405″]http://www.youtube.com/watch?v=_Ub1WshU6Zo[/youtube]

Certain(e)s se plaignent de la place de la femme dans la pub. Et pourtant elle est toute trouvée : objet sexuel, objet de fantasme, objet stupide forcément (on va pas demander à un objet d’avoir des idées non plus). Et si ça bouge un peu au Canada (lire les actes du colloque L’image de la femme dans la publicité), en France, c’est plutôt un joli consensus mou (ou alors les publicitairettes françaises aiment ça ?).

L’intellectualisation du Porn comme outil de création de trafic décomplexé

Autre phénomène remarquable de ces dernières années, l’intellectualisation de la pornographie. Quand Brassens chantait le pornographe, c’était drôle et gras. Voilà maintenant que l’on nous raconte qu’il y a tout plein de valeurs humaines, de subtilités culturelles, et de bienfaits esthétiques dans la pornographie. Certes, quand c’est le Tag Parfait qui me raconte ça, je veux bien le croire, le porn étant son fond de commerce. Mais quand c’est Influencia, je me pose des questions. En effet, associer la figure de la pornstar à une « sorcière postmoderne » est certes un travail de SEO et de création de clic intéressant, mais c’est surtout une étude fourre-tout où l’erreur évidente est de mélanger la pornographie « projection masculine » avec l’amélioration de la condition féminine (via shamanisme et symbolisme Maffesolien). Non, ce n’est pas sérieux.

Il existe aussi la pub pornographique légitime dans le cas de certaine marques. Notamment celle qui vivent du sexe comme les préservatifs. La campagne de Buzzman pour Durex n’est donc pas critiquable (et déjà nettement mieux réalisée que celle de Diesel en utilisant exactement le même levier de surprise).

Néanmoins, le discours de Thomas Granger, DG de l’agence est assez troublant : « On parle de sexualité dans des codes acceptables ». A partir de ce constat, Buzzman a construit cette nouvelle campagne destinée au web (dailymotion et facebook) et aux 18/25 ans.   « Too big for her »,  « Creamy », « It’s gonna be hard » et tout ça accompagné d’un discours bien trouvé sur l’émancipation des peuples du printemps arabe.

Seulement qui définit les codes acceptables de la sexualité ? Une éjaculation faciale peut déranger certaines personnes (moi même je ne suis pas pour me prendre plein de sperme sur la gueule – et vous ? Je parle aux hommes hétéros c’est plus drôle). Y’a-t-il donc un conformisme sexuel qui voudrait que certaines pratiques soient « normales » ? Et dans ce cas qui fixe cette normalité ? Le ministère du sexe ? Ou pire les créatifs publicitaires ?

Alors on aura beau entourer l’acte sexuel avec de belles phrases, il se doit de rester personnel et différent pour chacun. A partir du moment où l’on commence à le définir, à le montrer, on commence à créer de la normalité et par corollaire de l’anormalité. L’ejac faciale est normale ? Alors si je refuse l’ejac faciale, je suis anormale va se dire la pauvre pucelle de 15 ans… Tout benef pour la domination masculine tout ça.

La pornographisation du marketing

Car la pornographie sort des affiches et films publicitaires pour descendre dans les rayons de votre supermarché. « Excusez-moi le rayon sex toys svp ? » Je vous propose de lire l’excellent article Le dauphin vibrant en supermarché : ai-je vraiment envie de voir des sextoys partout ? pour constater que l’extimité rentre dans notre quotidien. Certes certains diront que le rouleau de massage vibrant de forme oblongue a toujours été la meilleure vente de la Redoute et des 3 Suisses, mais ce produit était planqué dans un catalogue de VPC, pas étalé à la vision des gamins.

Et dans les librairies aussi. L’autre jour je suis allé faire un tour chez Virgin, au rayon BD (j’ai un faible pour les comics). En passant devant les têtes de gondole bien exposées, je regarde toujours les nouveautés. Et là, j’ai ouvert un bouquin en à la couverture pas vraiment éloquante pour tomber devant la pire BD porno-scato-BDSM que j’ai jamais lue (et j’en ai lue des cochonneries, Youporn existait pas quand j’étais petit, mon gars). Une bande dessinée posée là, à l’entrée du rayon BD du Virgin Megastore de Grands Boulevards, à la disposition de n’importe quel gamin.

Heureusement, que les seuls gamins de moins de 12 ans présents étaient au rayon manga en train de lire quelques manga inoffensifs (MPD Psycho, une histoire de serial killer détective privé avec des jeunes filles à poil qui se font torturer toutes les 5 pages, ou encore Love Story où un jeune couple découvre la sexualité).

On va me dire que ce n’est pas la fautes des distributeurs, eux ils distribuent. Et ce n’est pas un produit interdit, alors pourquoi l’enlever ?

Du porno dans la pub : un désastre programmé pour les marques et pour la société

C’est très mauvais pour les marques

Grand prix de l'affichage 1982...
Grand prix de l'affichage 1982... No comment.

« Si tu n’as pas d’idées, mets du sexe ou des bébés !« . Vous le reconnaissez ? C »est le credo du créatif d’agence depuis au moins 30 ans. Et ça marche toujours (aujourd’hui, il faut rajouter des chats).

Alors une marque doit-elle se rabaisser au niveau des chasseurs d’audience primitifs pour exister sur Internet ? Une marque qui « montre ses fesses pour faire du beuze », ne va-t-elle pas plomber son histoire, son « adn », son positionnement futur juste pour un petit coup média rapide ?

Car oui, il est facile de succomber à l’attrait du beuze assuré: le sexe crée un attrait immédiat, et le sexe bien montré, une viralité garantie. Mais dans quel état récupérez-vous votre marque après ? L’agence qui vend son buzz, fait son beurre, mais dévoie la marque et l’appauvrie. Comme dans la vraie vie : les nanas ou les mecs qui sont obligés de montrer leur cul / seins / bite pour se faire apprécier ne sont certainement pas les meilleurs et ne parlent certainement pas au public le plus intelligent. Alors votre marque doit-elle montrer ses seins/fesses pour convaincre ?

C’est catastrophique pour la société

Ce n’est donc la faute de personne si aujourd’hui un gamin de 8 ans ne peut pas se promener dans un supermarché ou une librairie sans risquer de tomber sur un porno adulte ou ne peut pas prendre le métro sans voir des stéréotypes de pétasses se tortiller en petite culotte, sourire au bec, QI en berne. Et pendant ce temps, le gouvernement bienveillant nous protège du téléchargement illégal, de la cigarette de Gainsbourg et de la pipe de Tati. Certains gouvernements pensent même censurer le porno sur Internet. Laxisme incroyable d’un côté, répression forcenée de l’autre. Du grand n’importe quoi qui avantage les marques et les agences au détriment du « vivre ensemble » social.

Affiche censurée 2009... No comment

Car cette banalisation de la pornographie, mélangée à l’irruption de la publicité dans des comportements personnels est très dangereuse socialement car on franchit la limite de l’intimité. Certains chercheurs en sciences humaines se gargarisent sur la notion d’extimité mais oublient complètement ce viol de plus en plus permanent de notre intimité mentale, sexuelle et comportementale par les médias (dont la pub). Cette frustration permanente (la pub crée du désir; que vous le vouliez ou non), associée à un dirigisme de plus en plus forcené (habille toi comme ça, montre tes seins comme ça, suce comme ça, baise comme ça, …) supprime les repères sociaux et les repères moraux.

Alors devons nous laisser une sale société à nos enfants ? Une société où les marques (la pub) déciderait des critères intimes acceptables et ceux qui ne le sont pas ? Évidemment non. Et les consommateurs ne sont pas (tous) stupides. Alors les mouvements anti-pub ne se désemplissent pas. Et Internet favorise les initiatives où les publicités sont moquées,trafiquées, analysées sérieusement. Pourvu que ça dure…

Author: Cyroul

Explorateur des internets et créateur de sites web depuis depuis 1995, enseignant, créateur de jeux, bidouilleur et illustrateur. J'écris principalement sur les transformations sociales et culturelles dues aux nouvelles technologies, et également sur la façon dont la science-fiction voit notre futur.

45 thoughts on “Pornification de la communication (et du marketing)

  1. Merci pour cet article… Qui fait carrément du bien. Chargée de com / marketing et pourtant fan de sexe : j’en ai marre de ce « yaourt » permanent en pleine face.

  2. A propos des BD, je vais vous raconter une mésaventure édifiante..
    J’avais laisser dans les toilettes une BD de Vuillemin, « les sales blagues ». Ma fille (7ans) s’y rendit pour faire ses besoins.
    D’un coup je réalise ma faute ! Je bondis et ouvre la porte ..Evidemment elle avait ouvert la mystérieuse BD et était tombée sur la pire image !!! Un énorme sexe qui traversait une femme pour finir hors de la bouche de celle-ci !!!! WHAOWWW, panique à bord ! Je retire l’objet maléfique et après quelques secondes, je m’enquiers de ce qu’elle a vu…… »Pas compris, nan j’ai rien vu, juste un monsieur et une dame »
    Morale : un enfant ne voit qu’à travers son registre d’enfant et un dessin délirant n’a pas le sens sexuel et de violence que nous lui prêtons.
    Alors, relativisons !

  3. Le porno, c’est de la prostitution ou du viol, trop comique de parler de Stars !! certaines « Stars » préfèrent la baise avec des inconnus (comme si les « acteurs » se connaissaient!)quand cela rapporte plus (Escort girl).
    Attention je ne juge pas, c’est pour vous rejoindre sur le ridicule d’interdire le racolage.

  4. Très juste ! Continuez, c’est important ! Il y a 30 ans, j’avais déjà la même vision que vous..
    Merci !

  5. « Car oui, il est facile de succomber à l’attrait du beuze assuré: le sexe crée un attrait immédiat, et le sexe bien montré, une viralité garantie »
    Virilité plutôt, non? ^^

  6. Coucou Cyroul,
    Je viens d’avoir le compte rendu de la décision du Jury de Déontologie Publicitaire concernant la pub radio du Jura ils sont condamnés à ne plus utiliser cette pub, je tiens le compte rendu de la décision à ta dispo si tu veux.

  7. Waaaaa ! Merde ! Un article qui envoi du vrai de vrai. Putain (pardon), ça fait du bien. Qu’est-ce que tu veux que je dise de plus. Tu as tout dit dans l’article.

    Alors, oui, je suis cent fois d’accord.
    Oui, j’en ai ma claque de cette pub qui pue le cul à plein nez, y’a quand même moyen de faire de belle pub, créatives et tout (rendez moi mon Culture pub quoi).

    Mais à une époque du tout et maintenant, faut que ça buzz simone ! Sinon, c’est la lourde. Envoi le cul, le bling bling, les chats. A quand un porno avec des chats et des rolex dans une limousine ?

    Et donc, c’est cette même société qui veut nous moraliser ? Et bah, on est pas rendu.

    Bref, je crois que le mec qui vendait de la bonne dope dans les agences de pub y’a quelques années, bhé ce mec, il a du faire une O.D, parce que là, la pub, c’est moche, triste, pas drôle.

  8. Comme je suis tout à fait d’accord, je vais dire en toute objectivité que ce billet est excellent, d’autant plus qu’il vient à contrepied de cette tendance à tout laisser passer pourvu que ça vende, même si ça ne vend pas nécessairement plus quand c’est tordu que quand ça ne l’est pas.

    Bravo pour ton blog qui contribue à m’intéresser au por.., heu, je veux dire, au marketing digital. ;)

  9. Bon petit horizon! A ta collection, je rajouterai une pub de voiture récente, qui ressemble fortement à cette imbécilité pour le Jura. Randonnées en montagne, voiture, l’objet à vendre, tu as raison, on s’en contrefiche. On balance juste du sexe partout car n’est-ce pas la seule chose qui intéresse les hommes? (tu ne me connais pas, donc je précise que là je suis ironique).
    C’est juste déconcertant et désespérant. En effet, que font les femmes du milieu? Ou peut-être qu’il n’y en a pas? La question se pose!

  10. @steph A quoi ça peut me servir de ramener des gens sur mon site via des mots clés pornos ? Mon site n’affiche aucune publicité !!
    Ce serait pour ma pub à moi ? Seulement je ne vends pas de faveurs sexuelles. Ton argument est donc complètement invalide. Et comme je pense que tu n’es pas idiot, tu es donc un troll.
    Alors salut, j’ai du taff !

  11. Dire que tu profites directement du système que tu critiques dans cet article à du sens, même si ça ne te plait pas. Je t’aime, bisous :)

  12. @steph
    En argot Internet, un « troll » est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée.
    cf. Wikipédia

  13. Ah ok, ton intention de départ en écrivant un article n’est surtout pas qu’il soit lu par le plus grand nombre, au temps pour moi.

    Et le fait que tu aies généré, avec ce seul article, autant de « like » qu’avec tes 10 derniers articles confondus n’a aucun rapport avec le mot « porno » dans le titre ou les vidéos coquines insérées, au temps pour moi.

    Tu as bénéficié, certes malgré toi, de ce « levier d’attention primaire » et tu es plutôt satisfait du résultat, sois de bonne foi… et remercie le porno ;)

    PS : Ma remarque était un simple clin d’oeil plein de bonne humeur, je méritais réellement cette réponse méprisante ? Merci pour les références wikipédia, j’en ai profité pour jeter un oeil à la définition de « l’arrogance » ^^

  14. @steph
    Ta démonstration est complètement bancale. Tu ne devais pas être très bon en math toi.
    Alors cherche un peu sur la wikipédia, du côté de « Causalité », tu vas apprendre plein de trucs sur les causes et les conséquences. Et ensuite tu iras du côté de l’intentionnalité.

    Tu apprendras que des conséquences similaires n’ont pas toujours les mêmes causes. Et encore moins les mêmes intentions de départ.

    Bonne lecture !

  15. Question : tu écris un article qui évoque le porno ? pourquoi ?
    Réponse : pour avoir le même résultat les gens que tu critiques

    CQFD ^^

  16. Merci pour cet article ! La plume est juste assez acide pour donner envie de lire jusqu’au bout, le sujet est enfin traité avec honnêteté et simplicité, l’analyse est complète, illustrée, les exemples sont concrets et donnent envie de faire changer les choses. J’espère que les marques sauront bientôt reconnaître qu’il est beaucoup plus « sexy » pour le consommateur d’avoir un discours cohérent, de reconnaître les vraies valeurs de la marque et d’être surpris par de la vraie créativité, plutôt que de se gaver d’images du porno chic. Pas besoin d’être coincé pour trouver abusifs et abrutissants les nouveaux « sujets » de communication !

  17. Ah partir du moment où + 80% du web contient du porno, où le sexe a toujours fait vendre parce que c’est le symbole même de l’interdit (regardez l’histoire du monde) et du « à cacher »… forcément, on l’expose, on l’exploite…

    Mon côté féministe dira aussi que si ça marche autant dans ce monde d’hommes, c’est peut-être parce qu’on dit que les hommes pensent avec leur… mais bon, ça serait trop facile et gratuit ;)

    Sinon, très bon article, bonne réflexion, quoi qu’un peu sévère parfois mais belle rétrospective et illustration des campagnes de pub !

    +1 !
    Céline –

  18. Bonjour Cyroul,

    Article très intéressant bravo! En donnant une perspective plus philosophique de la question, permets-moi d’ajouter que la pornification de la communication est inhérent au capitalisme et l’ère post religieux que nous vivons( la publicité étant son bras armé). L’usage de la pornographie répond a la promesse d’un plus-de-jouir cher a Lacan (la consommation sans limite) dans l’absolue impossible à satisfaire. Le désir s’alimente de cette promesse d’un coït illusoire à travers l’imaginaire qu’il suscite et stimule par la même nos pulsions. Ainsi, l’injonction de consommer est activée par ce désir de jouissance irréalisable.
    Si nous regardons de plus près la pornographie et la consommation sont intimement liées, nous croyons que l’un comme l’autre peuvent assouvir nos pulsions dans une opération qui s’avère au final illusoire, si ce n’est au mieux d’avoir bouché un manque.

  19. Arf, j’étais tout à fait d’accord avec toi jusqu’à ton dernier commentaire.

    Non, le désir féminin n’est pas « hormonalement » (ie. sous entendu « naturellement ») différent de celui de l’homme. Pour un sexe comme pour l’autre, l’être humain étant un animal au cerveau hypertrophié, le premier organe sexuel, quelque soit le sexe, reste justement ce dernier. Sur les idées reçues en matière de différences hommes / femmes dites naturelles au niveau de nos neurones, il y a un très intéressant ouvrage de vulgarisation scientifique que je conseill à tout le monde : http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2701138582/qid%3D1116436471/171-6716371-2255400.

    Les tendances que tu décris « même dans le monde de Disney » ne sont pas naturelles mais socialement construites. Et c’est justement dès le monde de Disney qu’on n’apprend aux petits garçons et filles que la jeune femme se doit d’être jolie pour trouver le prince charmant riche qui la sortira de sa situation sociale pourrie (Cendrillon) alors qu’on leur inculque que quand tu es un homme par contre tu peux toujours compter pour qu’une jolie petite naïve (et pauvre) passe outre ta tête de gros thon et ton sale caractère pour découvrir ta beauté intérieure, si tu as suffisamment de sous (La Belle et la Bête). C’est marrant tu n’as pas de Disney dans lequel tu as un beau prince riche qui tombe éperdument amoureux d’un jeune femme assez bof au sale caractère.

    Quand tu ajoutes à ça que comme tu le soulignes judicieusement, le seul moyen pour une femme de ne pas passer pour une fille de mauvaise vie (y compris à ses propres yeux) quand elle éprouve du désir sexuel, c’est d’affirmer que attention, c’est pas désir éperdu d’enfant, hin, pas du tout parce que le monsieur a un très joli postérieur, non non non… Et bien forcément, celles qui ne sont pas déjà inconsciemment persuadées qu’elles ne sont que pur esprit romantique et recherche d’un géniteur adaptée à l’entretien du nid de ses futurs pioupious, elles se gardent bien de dire qu’elles matent avec intérêt l’entrejambe de ces messieurs…

  20. J’ai assité à la mise en place de toutes tes remarques pour une communication virale en agence, m’étant retiré du projet, j’attends de voir les résultats sur le client …. A suivre ???

  21. @Paresia : les femmes, cibles du “sex marketing”.
    C’est un sujet intéressant. Mais pour répondre à cette problématique il faudrait étudier deux registres:
    1/ celui de la perception culturel de la femme et du plaisir féminin dans nos société.
    Et l’on va vite s’apercevoir que culturellement, la femme qui prend son pied est considérée comme une salope (elle est là pour faire des gamins et la vaisselle, pas s’amuser). Heureusement cette perception change, mais lentement (cf. Boutin aux présidentielles…).
    2/ celui de la « qualité » du désir féminin. Hormonalement parlant les femmes n’ont pas le même type de désir sexuel que les hommes.
    En caricaturant, l’homme voit une bonne génitrice par la taille de ses nibards, de son popotin et par sa fraîcheur reproductrice (son âge). La femme elle, voit un bon géniteur par la taille de son portefeuille et donc les signes extérieurs qui valident la taille de son portefeuille.
    Ne criez pas, c’est vrai, même dans le monde de Walt Disney. Et ceux qui disent le contraire devraient arrêter de regarder la télé.

    Alors forcément, la publicité pour femme va plutôt montrer de riches jeunes hommes un peu niais dans un contexte fortuné et celle pour homme va montrer des jeunes filles dévêtues.

    Y’a des études à écrire là-dessus…

  22. @Cyroul : Ce « bon consommateur » était ironique, je ne pense pas que tu nies le fait qu’une certaine façon de faire de la publicité (que tu critiques) joue sur les frustrations du consommateur. Et cette publicité-là est malheureusement très présente. De manière générale la publicité s’adresse aux passions plutôt qu’à la raison, et c’est pour cela qu’une publicité moralement (plus) responsable est souhaitable. Tu as raison d’être optimiste, ça vaut mieux qu’abandonner la pub à des requins sans scrupules.

    Mais tu n’as pas répondu à ma question, comment expliques-tu que les femmes ne soient pas plus souvent les cibles du « sex marketing » ?

  23. @Paresia (Remi) Je désapprouve entièrement cette sentence : « Le bon consommateur est un consommateur frustré ». Non ce n’est pas vrai. La consommation responsable existe. La consommation esthétique existe. Consommation n’est pas/plus forcément synonyme de destruction, et consommateur d’abruti.
    Enfin, c’est comme ça que je vois l’avenir et c’est pour ça que je continue de bosser dans ce secteur.

  24. @Cyroul : Le bon consommateur est un consommateur frustré, rien d’étonnant donc à ce que la publicité exploite les pulsions sexuelles masculines. Mais l’égalité des genres est loin d’être acquise, comme l’a remarqué Sophie. Pourquoi l’homme (jeune) est-il une cible à ce point privilégiée ? C’est une question qui mériterait d’être traitée. Les publicitaires joueraient-ils sur une corde particulièrement sensible ?

    @Yann : Je ne crois pas que l’on puisse dire que « la publicité est à l’image de son public », pas plus que les hommes politiques ne sont à l’image de leurs électeurs. C’est par contre ce que certaines personnes malhonnêtes aimeraient nous faire croire, à coups de sondages orientés financés par les politiques et d’études dites « sociologiques » financées par la pub. Les catégories de consommateurs décrites par ces dernières sont parfaitement artificielles, ou, au mieux, construites par la pub elle-même, qui en construira autant qu’elle aura besoin pour renouveler sa clientèle et vendre sa camelote.

  25. @Yann Merci pour ton long et passionnant commentaire.
    Je ne peux qu’être d’accord avec toi concernant l’accès à une information subie ou voulue (cf mon commentaire à Soizic).

    Et je suis également tout à fait d’accord avec la différentiation entre érotisme et pornographie. J’ai été obligé d’amalgamer pour des raisons de clarté (mon article est déjà très long), mais ça n’a effectivement rien à voir.

    Merci d’avoir apporté un peu de subtilité au sujet. (et quand est-ce que vous me faites un article cybersex avec Soizic ?)
    Zous

  26. @Soizic Mais si tu es un très bon exemple Soizic (enfin je trouve)
    Seulement on devrait laisser le choix d’aborder ces questions là avec son gamin. Permettre aux parents de savoir quand et où parler de cul, d’amour et de sexualité. Or ce choix on ne l’a pas. La pub montre et raconte le cul à des gamins de 5 ans.

    De quoi tu veux leur parler à cet âge ?
    – leur mentir « c’est rien, ne regardes pas »
    – leur expliquer : impossible (il leur manque pas mal de bases)
    – leur dire « tu comprendras plus tard »

    Bref, la publicité et les médias me mettent dans une situation désagréable en tant que parent et éducateur. Et tout ça pour faire du pognon (car ils ne font pas ça pour poser des questions, non c’est pour l’argent).
    Alors comment ne pas leur en vouloir ?

  27. Bonjour Cyroul,

    De mon point de vue, le débat n’est pas celui de la présence ou non d’un discours pornographique dans la pub, ou les masse média, le débat sous jascent, c’est celui de l’accès à une information subie ou voulue.

    Le problème de la publicité, c’est qu’elle s’impose dans l’espace public, et moi, ce qui me gave depuis toujours, c’est le fait de m’imposer au quotidien dans l’espace urbain, et en particulier dans le métro, la médiocrité d’une réclame inesthétique, criarde et bas de gamme, et dont la pauvreté informationnelle est effectivement du même niveau que la pornographie populaire. (qui a été artificiellement maintenue à un très bas niveau informationnel volontairement par les politiques depuis les années 60)

    En dehors de ce problème de l’omniprésence de l’information publicitaire dans notre environnement urbain, qui est subie, et qui sera sans doute résolu grace à la « réalité augmentée », qui permettra de ne diffuser l’information publicitaire urbaine que dans le cyberespace, le reste des supports de diffusion publicitaires sont « volontaires ». C’est à dire que nous avons le choix, ou pas, d’appuyer sur le bouton « on » de la télévision, d’acheter tel ou tel magazine, de surfer sur tel ou tel site… comme de laisser ou non, les enfants y avoir accès.

    Et c’est du devoir des parents, comme de l’école d’ailleurs, d’informer leurs enfants a avoir du discernement et de la discrimination vis à vis du contenu et de la forme des informations diffusées dans les masse media. J’ai eu la chance d’avoir des parents éclairés à ce niveau, qui très tôt m’ont appris/transmis leurs valeurs et discernement, culturelles, esthétiques, artistiques.

    L’autre réflexion personnelle que m’évoque ton article, c’est qu’il faut faire attention à « discriminer » la « cible » de la plupart des messages publicitaires, ainsi que les programmes télévisuels.

    J’ai compris ça, en ayant mes premiers cours de sémiologie de l’image aux arts-décos, qui ont changé mon regard sur les pubs, dont la médiocrité esthétique et informationnelle m’irritait lorsque j’ai débarqué à Paris, venant d’une ville (Lorient) dont l’espace urbain était exempt de publicité.

    Les pubs, comme les émissions de télévision grand public sont « ciblées ». Et cela de façon très volontaire et consciente de la part de leurs producteurs. En gros, si nous sommes gênés par un message publicitaire, par son esthétique, sa forme, ou son contenu, c’est qu’il ne s’adresse pas à nous, mais le plus souvent à une catégorie de population qui n’est pas sensible aux mêmes « mèmes »…

    Il existe une grille de lecture de la production publicitaire d’une pertinence étonnante et qui permet toujours de décrypter le « ciblage » des réclames. C’est le sociostyle de Cathelat, qui est basé sur des études sociologiques sur les comportements des consommateurs, financées par les grands groupes de communication, études qui se succèdent et s’enrichissent depuis les années 70..

    En gros, et pour faire simple, je vais prendre l’exemple de deux opposés emblématiques du premier sociostyle de Cathelat mais qui est toujours étonnament pertinent : « les décalés jouisseurs », et « les conservateurs positivistes »

    Ces deux groupes sociaux, (qui sont de bons consommateurs) s’opposent dans leurs relations à la pub. Ainsi, les « convervateurs positivistes » détestent les pubs qui n’ont pas de message explicite, et sont plutôt sensibles aux pubs de type informationnel comparatif, ou démonstration d’autorité : « regardez madame michu, voici deux lessives, observez comme « super trucmuche » lave mieux que « machin normal anonyme ». Par contre, les pubs purement esthétique, ou dont le message n’a rien a voir avec le produit, comme les pubs de Soda, de parfum… vont les irriter fortement.
    Et inversement, les « Jouisseurs décalés » détestent les pubs trop explicites de type réclame et comparatif, et sont particulièrement sensibles aux pubs dont la forme est « artistique ».

    Le problème, c’est que dans l’espace public, nous sommes obligés de subir, adultes comme enfants, les messages « des autres ».

    Les masse media, en particulier la publicité et la réclame, sont à l’image de leur public… s’il y a une « éventuelle » pornification du message publicitaire, c’est qu’il y a un public non négligeable qui est sensible et réceptif à ce type d’information, qui, en fait ne s’adresse pas à ta catégorie socio-culturelle. et il faut faire avec… moi c’est la pornographie footballistique dont je m’efforce de tolérer l’omniprésence médiatique… (vi je sais, c’est difficile, mais je m’autocongratule tous les jours de mon incroyable tolérance et ouverture d’esprit à ce sujet… ;-)

    Sinon, mais c’est un autre débat complexe, personnellement, je différencie érotisme de pornographie. Si si si… j’insiste, car c’est à la mode en ce moment d’amalgamer l’érotisme à la pornographie. Les « cibles » et la « complexité » des messages ne sont pas les mêmes.

    Yann, NooJouisseur décalé…

  28. @velvetshadow désolé pour le commentaire remis en page. Merci en tout cas, tu as parfaitement résumé mon poitn de vue : « Le porn dans la pub, c’est un technique de feignants » et « les boobs c’est cool, le lolpornmarketing c’est bien, le easypornmarketing c’est moche. »

    @Sophie, oui ! D’ailleurs si tu veux montrer tes seins pour choper du follower, je te propose de le faire sur cyroul.com, tu chopperas du lecteur qualifié au moins :b

  29. Comme je le disais tout à l’heure, ce sujet mériterait de longs débats passionnants. ;-)
    Par rapport au lien avec les enfants, j’adopte un tout autre point de vue que toi. On peut déplorer la facilité déconcertante avec laquelle des enfants ont accès à une vision faussée, provocatrice, décalée de la sexualité (mais n’est ce pas l’objectif premier de la publicité que de chercher à faire réagir ? Et d’où provient ce « problème » ? Car il y a forcément un lien de cause à effet. La question se situerait plutôt dans cette question), mais je me réjouis plutôt d’avance, en conséquence, de devoir communiquer et transmettre ma propre vision (esthétique, politique, etc) des choses à mon hypothétique enfant, sans me sentir une seule seconde effrayée par l’influence extérieure de la publicité. C’est en fait ce que j’ai vécu, par ailleurs.
    Après, on peut aussi me répondre que je ne suis pas un bon exemple, héhé. ;-)
    Merci pour les liens, en tous cas. Je découvre des pubs intéressantes !

  30. Très bon article as usual, peut-être un peu sévère ceci-dit.

    Le porn, le sexe, les boobies, les tits, la nudité… tout ça fait vendre et dans tous les cas, attire l’oeil. C’est l’un des aspects du marketing, après tout. Mais la vague porno chic, c’est juste too much c’est clair. Non, tout le monde n’est pas attiré par l’anal, non, tout le monde n’est pas près à tenter la brouette du tigre japonnais en se froissant les muscles abdominaux en étant plus attentif à bien faire comme à la télé qu’à prendre du plaisir avec sa ou son partenaire, et enfin non, avoir un sextoy =/= être libéré(e) sexuellement.

    Le porn dans la pub, c’est un technique de feignants, c’est du levier facile et de la publicité que l’on oubliera vite… Alors que si c’est utilisé et placé de manière subtile et drôle, l’impact est beaucoup plus fort. La campagne liligo par exemple, est le genre de truc à ne pas produire :la blague est super old, ne surprend pas, et fait à peine sourire… Nous en sommes là ? A vendre du porn, à vendre des femmes et des hommes pour attirer les gens vers notre produit ? Sommes-nous des proxénètes du marketing off/online ? Certainement pas. Mais il y a juste un bon gros paquet de fainéants dans le milieu, et un autre paquet qui pense encore faire une campagne choc avec du saisque alors qu’au final… elle se fond dans la masse.

    Concernant nos charmants descendants, qu’on se le dise : c’est l’éducation qui prime. Ma génération est exposée à du porn facile depuis la naissance, que ce soit des nanas à moitié à poil sur des affiches en pleine rue ou des rugbymens au boxer moulant à la télé aux heures « familiales »… Ou encore, Youporn (OH GOD YES). Ce n’est pas pour autant que nous sommes détraqués ou que l’on accepte le dictât du « porn everywhere » (à quelques exceptions près certes). Il ne faut pas sous-estimer nos enfants, ils sont bien plus malins et parfois bien plus sains que nous ;) à nous de les diriger dans le bon sens et de leur inculquer les valeurs auxquelles nous croyons, quitte à leur expliquer pourquoi nous pensons (ou pas) que les humains sont des cons. Le libre arbitre s’occupe du reste.

    TL;DR : Nos enfants ne sont pas si influençables que ça, les boobs c’est cool, le lolpornmarketing c’est bien, le easypornmarketing c’est moche.

  31. Donc si je montre mes seins sur Twitter, je gagne du follower mais je plombe mon ADN ? C’est tellement tendance, pourtant ;)
    Plaisanterie à part, merci. Surtout pour la « projection masculine »… Parce que j’en ai un peu marre des pubs censées parler aux filles mais qui ne causent qu’aux mecs (et pas forcément à leur cerveau).

  32. Merci pour cet excellent article, qui prend le contre-pied de la facilité, de la paresse intellectuelle des pubards. Loin d’être rétrograde, tu es au contraire moderne, et j’espère avant-gardiste ;-)

  33. Je n’aurais que deux mots : BRAVO parce que je ne pense pas non plus que l’on puisse être qualifié de rétrograde quand on souhaite simplement ne pas être exposé à longueur de journée à des contenus issus de la tendance « porno chic » (affichage, presse, télévision, web) surtout lorsqu’il n’y a aucun rapport avec le produit et MERCI pour ce coup de gueule.

    PS: je n’ai aucun souci d’ordre sexuel.

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